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    Salle Pétrarque soirées 2017*1

     de 18 h. à 21 h. * Entrée Libre

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    Salle Pétrarque

    Depuis novembre 2008 

    La délégation régionale de la Société des Poètes Français organise
    le deuxième jeudi de chaque mois une soirée de poésie

    En première partie :
    Rencontre avec l'oeuvre d'un poète connu ou méconnu


    En deuxième partie :
    présentation d'un poète qui n'a pas encore publié ou qui vient de publier son premier livre
    Dans chaque soirée Scène ouverte aux poètes qui souhaitent lire ou chanter leurs textes.

    *
    Pour toute information : Christian MALAPLATE délégué régional
    – téléphone 0681076141 Christian.malaplate@wanadoo.fr

    Si vous désirez connaître les thèmes choisis en 2008/2010 et 2011/2012
    Vous pouvez me les demander

    Salle Pétrarque

     vous trouverez ci-dessous l'année en cours

    pour les autres années 2008 à 2015, elles sont disponibles

    sur simple demande

     

    Salle Pétrarque

    Salle Pétrarque *  soirée 2017

    bonjour aux poètes et amis(es) de la poésie,

     La délégation régionale Languedoc-Roussillon de la Société des Poètes Français

    organise

     une soirée de poésie de 18 h. 00 à 21 h. 00

      Entrée Libre

     

    Au programme :

    Bonjour à toutes et à tous,

    Vous êtes cordialement invité(e) à notre soirée de poésie :

     Hommage à Jacques PREVERT Lumières d'homme

     

    Christian Malaplate Délégué régional Languedoc-Roussillon

     

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    Dans chaque soirée : scène ouverte aux poètes qui souhaitent lire ou chanter leurs textes.

    *
    Pour tous renseignements : Téléphone 0681076141 christian.malaplate@wanadoo.fr

    (blog traces-de-lumiere.eklablog.fr)

     

     

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    Christian Malaplate 

     

    Christian Malaplate

     

     

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    Salle Pétrarque* poèmes *1*

     

     

    Salle Pétrarque* poèmes 2017

     

     

       

    Salle Pétrarque* poèmes 2017

    Salle Pétrarque

     de 18 h. à 21 h. * Entrée Libre

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    Salle Pétrarque

     

    Salle Pétrarque* poèmes 2017

    Salle Pétrarque* poèmes 2017

    Quelques poèmes lus dans la soirée du jeudi 12 janvier 2017

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    Aux enfants de la guerre
    Qui souffrent sur cette terre
    Pour que cessent les canons
    Je pleure cette chanson

    Enfant de la Palestine
    Vos champs sont peuplés de mines
    Enfants de Syrie sans vie
    Vos camps sont à l’agonie

    Mal à l’occidental
    Mais qui mène le bal ?
    Psychopathes et technocrates
    Démoniaques en cravates

    Aux enfants sans père ni mère
    Des massacres entre frères
    Au Rwanda colonisé
    Hutus Tutsis sacrifiés
    Aux enfants victimes du sort
    Pour quelques paillettes d’or
    Morts dans l’enfer de la mine
    Ne verront jamais les cimes

    Mal à l’occidental
    Mais qui mène le bal ?
    Psychopathes et technocrates
    Démoniaques en cravates

    Aux enfants objets de vices
    Abusés de mille sévices
    Taiwan, Népal, Brésil, Vietnam,
    Voleurs violeurs sans âmes
    Dans les corps et dans les cœurs
    Sèment l’horreur et la terreur
    N’ont ni peur ni rancœur
    Sont des oiseaux de malheur

    Mal à l’occidental
    Mais qui mène le bal ?
    Psychopathes et technocrates
    Démoniaques en cravates

    Aux enfants qui sont les rois
    Ne connaissent ni faim ni froid
    Quelques vers vers la lumière
    Et des prières pour leurs frères

    Notre monde est odieux
    Que sont devenus nos dieux ?
    La vague brune nous menace
    Les bannis arrivent en masse

    Bal à l’occidental
    Mais qui sème le mal ?
    Pathétiques histériques
    Sous les bombes les maléfiques

     Simone RIVIER

     Salle Pétrarque* poèmes 2017

     

     

     

    La pendule …

    S’est arrêtée ce 6 janvier
    la pendule de ta maison
    Te souviens-tu de mes chansons ?
    Toi qui aimais les beaux rosiers
    Et souriais aux premiers jours
    Où la rosée printanière
    Parfumait primesautière
    Les fleurs d’un jour, les fleurs d’amour
    Sous la gelée, l’abricotier
    Ne donnera plus de nectar
    Le soleil a pris du retard
    Et se meure le cerisier

    Je me souviens de tes folles rimes
    De tes yeux vifs et tes mains fines
    Ondulant sur la douce argile
    Funambule, pitre et mime
    Tel un poète circassien
    Jouant de tout en temps de guerre
    Au bout de la nuit la lumière
    Le feu du potier vallaurien

    Te souviens-tu de ces années
    Amis artistes surréalistes
    Sur la scène Picasso : le mythe !
    Tu attendais la renommée
    Les passionnés l’ont exprimé
    En fulgurances artistiques
    Volcaniques paroxystiques
    A l’ombre des cendres enterrées

    Je me souviens de mon enfance
    Rue Subreville, rue Clémenceau
    tes céramiques en petits pots
    Baie des anges, les vagues dansent
    sur la promenade des Anglais
    Nice étincelle sur les toiles
    Dufy, Matisse et Chagall
    Avec génie l’ont tant aimé

     

    Te souviens-tu de ce jardin
    Inspiré du « Douanier Rousseau »
    Pommes, noisettes et arbrisseaux
    Les bords de Loire et ses bons vins
    L’atelier du 150 !
    Rue George Sand et les Prébendes
    Ronsard Balzac et leur Big Band !
    Rabelais gargantuesque !

    J’ me souviens plus si c’était toi
    Un mirage ? un rêve ? Une voix ?
    Le vent du désert a soufflé :
    « La vie commence tous les jours »
    Alors cueillons les fleurs « amour »
    La rose des sables ne meure jamais !

    Simone RIVIER

     Salle Pétrarque* poèmes 2017

     

      

     

    Métamorphose

    Le matin clair tintinnabulait aux volets clos.
    La fauvette lançait son appel adoucir les durs travaux.
    Alors Paolo jouait de la flûte traversière
    Sur cette note première.
    Magicien aux mains nues, il s’en allait sous la nue
    Essaimer le sourire du monde
    En voiles mauves chassant les vents contraires.
    La montagne étincelait d’azur, l’océan se faisait émeraude,
    Toute forme devenait joie
    Quand Paolo jouait.
    La jacquette de travers,
    Il prenait la tristesse à l’envers.
    Et son rire en trombe,
    Désamorçait les bombes,
    Pétrifiait le fanatique,
    Arrêtait une seconde le malheur de l’humanité.
    Son nez tout en haut d’une tour hallucinée
    Brillait dans la tempête comme un phare obstiné,
    Ramener un peu de sérénité.
    Un autre monde s’éveillait
    Quand Paolo riait.
    Funambule sur le fil de la vie,
    Il entamait la partition suspendue,
    Chantait l’espoir
    Retrouver la terre perdue
    Au bord du gouffre ou de l’abîme.
    On retenait son souffle de peur qu’il ne s’y jette,
    Repartait en vocalises et pirouettes,
    Effaçait les larmes sur le buvard des confetti
    On voyait s’éclairer un astre de vie
    Quand Paolo chantait.
    Sous son parapluie de facéties,
    Surprenait la planète aux mille facettes,
    Ciels tournants, ciels changeants
    Alors Paolo dansait
    Sur cette terre millénaire, chaussée de fragilité.
    Son panache ralliait quelque paix éphémère
    Sur les chemins de l’exode.
    On se sentait heureux :
    Plus de barrière, plus de frontière
    Quand Paolo dansait.
    Il marchait la tête en l’air,
    Entendait les nuages chuchoter
    Des rêves qui lui, étaient chers,
    Roulait des pensées bien douces
    En laissant ses pas sur le sable ou la mousse
    Pèlerin en voyage sur les routes primitives
    Aux dentelles de pierres et menhirs,
    Il versait la foi, l’amour et l’amitié en élixir :
    Croix du Sud, étoile du Nord,
    Une ère nouvelle pour la faune et la flore,
    La savane rendue aux éléphants, la banquise aux ours blancs.
    Ô projets simples et vermeils,
    Eclos dans la salsepareille !
    On attrapait les paillons de l’illusion
    Aux braises du crépuscule
    Quand Paolo rêvait.

    La nuit qui arrivait à pas feutrés
    Ensevelit tout ce que le jour
    Avait fait naître de féerie.
    Seul le chant mélodieux de la fauvette berçait les rêves enfouis.

    La lune était d’argent
    Et brillait au-dessus des toits.

    Claudette BASSET


    2 poèmes de Jacques BASSET
    1-Espoir et désespoir
    2-Le café de la gare


    Salle Pétrarque* poèmes 2017

     

     ESPOIR ET DESESPOIR

    A vingt ans nous sommes partis.
    On ne se posait pas de questions.
    C’était la guerre en Algérie ;
    Aux frontières tonnaient les canons.

    Comme toujours dans ces cas-là
    On protégeait les pistonnés.
    On planquait les fils à papa,
    Ces aristos modernisés.

    Nous, nous étions des appelés
    A qui l’on prenait la jeunesse.
    Des modestes, des ouvriers.
    Dans nos familles de princesse.

    Un matin nous sommes sortis
    Des cales puantes d’un bateau.
    On avait beau être avertis
    On a retenu un sanglot.

    Nous étions le dernier espoir
    Des français du Constantinois.
    Nous allions faire notre devoir,
    C’était la France aussi là-bas.

    Je me souviens de ce lundi
    Où patrouillant dans Tébessa,
    Une jeune fille m’a dit :
    «-Je vous en prie ne partez pas ».

    Je l’ai regardée s’éloigner
    Vars la porte Caracalla.
    Elle était belle comme l’été
    De mil neuf cent cinquante-trois.

    Cette jeune fille aujourd’hui
    Elle pourrait vivre à Montpellier ;
    Ce sont les hasards de la vie,
    Dans la rue des Escarceliers.

    L’espoir, nous en avions besoin ;
    Il nous aidait à avancer.
    Il nous rappelait que demain
    D’autres viendraient nous remplacer.

    L’espoir, quand nous étions au feu,
    Nous faisait supporter l’exil.
    Nous appelions de tous nos vœux
    Le retour à la vie civile.

    Plus de deux ans dans le djebel,
    Ça nous avait rendus sauvages.
    Nous ne lavions plus nos gamelles,
    La barbe mangeait nos visages.

    Vingt-huit mois se sont écoulés,
    Nous étions au bout de la route.
    Mais au moment de traverser
    L’espoir laissait la place au doute.

    Est-ce que nous allions retrouver
    Les fiancées de nos seize ans ?
    Celles que nous faisions danser
    Quand nous étions adolescents.

    Nous n’avons jamais eu de lettres
    Et l’on ressurgi du néant.
    L’enfance est morte à la fenêtre
    Tandis que passaient les printemps.

    On allait rentrer, c’était l’heure.
    La fin d’une terrible histoire,
    Gravée au fond de notre cœur
    Et à jamais dans nos mémoires.

    L’espoir venait de s’envoler,
    Laissant la place au désespoir.
    Sur les Aurès enneigés
    Jamais la nuit ne fut si noire.

    A Constantine il pleuvait,
    La brume couvrait Tébessa.
    Une petite fille pleurait,
    Bône devenait Annaba.

    Pour nous la vie recommençait
    Avec un temps de décalage.
    Eux l’exode les emmenait,
    L’espoir perdu dans leurs bagages.


    Ils étaient nés sur cette terre.
    Aujourd’hui il faut qu’ils la quittent.
    Et leurs morts dans les cimetières
    N’auront plus jamais de visites.

    Espoir, espoir, espoir toujours.
    Espoir d’une guérison.
    Espoir d’une paix, espoir d’amour.
    Espoir d’une réconciliation.

    L’espoir fait vivre à ce qu’on dit :
    Mais le temps passé est perdu.
    Un jour viendra la nostalgie,
    Quand l’espérance aura vécu.

    Les anciens soldats d’Algérie
    Finissent maintenant leur vie.
    Les déracinés de jadis
    Ne seront jamais repartis.


    Jacques BASSET

     Salle Pétrarque* poèmes 2017

         

          Le café de la gare


    J’en ai passé des heures au café de la gare.
    C’était l’adolescence et le temps des copains.
    L’école terminée, tous les vendredis soirs,
    A dix-neuf heures trente on descendait du train.

    On sortait sur la place, que l’on traversait.
    C’était bien entendu la place de la gare.
    Derrière son comptoir Jean-Pierre nous attendait,
    Les trains à cette époque n’avaient pas de retard.

    Yvonne et Andrée, les deux jolies serveuses,
    Venaient nous embrasser tout naturellement.
    De nous voir revenus ça les rendait heureuses.
    On se sentait chez nous dans l’établissement.

    Pour arriver ici en venant du village
    Il fallait emprunter l’Avenue de la gare,
    Passer devant la Poste et devant le garage,
    Puis contourner l’hôtel, l’hôtel de la gare.

    La gare, avec l’école, la mairie et l’église,
    C’est le poumon par où respirait la cité.
    Sur les voies de triage les trains de marchandises,
    Soutenaient sans faiblir toute l’activité.

    Le passage à niveau en baissant ses barrières
    Annonçait le passage où l’arrivée d’un train.
    Au café de la gare à chaque fois Jean-Pierre
    Approchait du comptoir quelques litres de vin.

    Au café de la gare le samedi matin,
    Devant un verre de blanc on lisait le journal.
    On commentait la vie et les infos du coin,
    On cherchait pour le soir où l’on irait au bal.

    Tous les dimanches soirs, de l’automne au printemps,
    Avant que minuit sonne et qu’on se sépare,
    En revenant du stade ou du déplacement
    On refaisait les matches au café de la gare.

    Les années ont passé en n’épargnant personne.
    Au café de la gare un jour j’ai eu vingt ans.
    J’ai embrassé Andrée, j’ai vu pleurer Yvonne,
    Le train m’emmené sans faire de sentiments.

    Je me suis retrouvé dedans une autre gare.

    Son nom était Saint-Charles, on était à Marseille.
    Le port n’était pas loin, on distinguait son phare.
    On a pris le bateau tel un essaim d’abeille.

    Comme les appelés de ma génération
    J’ai brûlé ma jeunesse sous les éclats d’obus.
    Je suis devenu homme sans y faire attention,
    Et tout avait changé quand je suis revenu.

    Le café de la gare avait été vendu.
    Jean-Pierre était parti, Andrée s’était mariée,
    Toute trace d’Yvonne avait été perdue
    Et les anciens copains s’étaient éparpillés.

    Aujourd’hui du café il ne reste plus rien ;
    Les volets sont fermés définitivement.
    Les trains passent toujours, rendez-vous quotidiens ;
    La gare existe encore, mais pour combien de temps ?

    Les gares ont une histoire et c’est souvent la nôtre.
    Un train qui se présente, puis des portes qui s’ouvrent.
    Quelque part sur le quai un cœur qui bat plus fort.
    Une étreinte, des larmes et le train qui s’en va…

    Jacques BASSET

     

     

     

      Salle Pétrarque* poèmes 2017

     

     

     

     

     

     

     

     


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